La mise en œuvre de ce festival a mobilisé de nombreuses classes, de la 6e aux 1e, qui ont travaillé avec de multiples supports et autour de différents thèmes.
L’exposition, visitée par toutes les classes du collège, commençait par une magnifique rivière, représentant sur un tissu bleu de plus en plus sale, la rivière Yamuna depuis sa source jusqu’à New Delhi. Le long de son cours étaient accrochées des photographies prises par les élèves de 1e Euro lors de leur échange en Inde.
Ces images illustraient des exemples de difficultés liées à l’accès à l’eau dans ce pays. Ensuite, plusieurs groupes d’affiches sur la gestion de l’eau, les risques liés à l’eau, les pollutions des mers et des océans côtoyaient une fresque du climat présentant les conséquences sur l’environnement de nos gestes de consommation au quotidien.
Par ailleurs, des reportages vidéos avaient été réalisés par les secondes sur des lieux dans le monde touchés par les problèmes liés à l’eau et leur gestion. Enfin, les élèves pouvaient découvrir dans cette partie analytique les métiers de l’eau grâce à un jeu, et une initiation à la programmation pour « créer » une molécule H2O.
Dans une autre partie de la pièce, emmenés par une vague de mosaïque de camaïeux bleus faits par les 6e et surmontée de poèmes sur l’eau composés également par les 6e, des travaux cartographiques suivants différentes méthodes étaient présentés. Une projection de Fuller en taille géante, auréolée de deux globes, permettait de localiser des croquis de paysages littoraux. A leurs côtés, les 4e étaient sortis des sentiers académiques de la cartographie pour représenter le tourisme dans les îles des DROM français, de manière plus originale. Une carte au trésor très fidèle à la réalité a ainsi marqué les esprits.
Côté imaginaire, les arts n’étaient pas en reste. Des poèmes composés par les 3e faisaient écho à ceux des 6e, tout aussi magnifiquement illustrés. A propos de dessins, nous étions accueillis dans l’exposition par des adjectifs qui pouvaient caractériser l’eau, aux lettres dessinées. Notre parcours se terminait par les clips des 3e, croisant hip-hop, poésie et arts visuels. Ainsi, cette exposition très riche et variée fut le lieu de la découverte de tout ce que peut signifier dans le quotidien des élèves « l’eau ».
Ajoutez à cela les interventions de la mairie de Bourg Saint Maurice, d’EDF et de l’association de pêche de la communauté de communes auprès des éco-délégués et des 5e, ou les chants des 4e aux 6e, le tout présenté dans les articles suivants, et vous pourrez avoir une bonne idée du travail fourni par tous les acteurs de la Cité dans les mois qui ont précédé cette semaine de festival. On le poursuit l’an prochain ?