Du scénario à l’écran, de l’intuition à la réalité, le projet « Trois jours à la montagne » a offert aux élèves de Première de l’option cinéma-audiovisuel du lycée Saint-Exupéry une immersion rare et précieuse dans l’univers du documentaire. Cette aventure humaine et artistique leur a permis de poser un regard personnel sur leur environnement et d’en interroger l’avenir.
Mené en partenariat avec Les Arcs Film Festival, ce projet de mémoire filmée s’attache à documenter l’évolution de la montagne, des métiers, et des habitants. En conjuguant exigence artistique, engagement citoyen et transmission, « Trois jours à la montagne » tisse des liens solides entre élèves, enseignants, professionnels de l’image et grand public.

Au cœur de ce dispositif, la résidence artistique encadrée par Les Ouvriers de l’Image, avec Margaux Meurisse et Julien Masson, a transformé la vallée en un véritable laboratoire de création. Pendant plusieurs jours, les élèves ont exploré toutes les étapes de la fabrication d’un documentaire : analyse d’œuvres, écriture, tournage, rencontre avec des locaux, postproduction... À travers leurs caméras, ils ont capté l’épaisseur du réel : les gestes du quotidien, les paysages en mutation, les mémoires vivantes.
Ce travail s’inscrit pleinement dans le cadre de l’appel à projet « Le cinéma du réel », soutenu par la DAAC et la DRAC, que nous remercions pour leur engagement. Nos remerciements vont également au cinéma Cœur d’or qui soutient l’option cinéma-audiovisuel depuis le début et, bien sûr, notre partenaire, Les Arcs Film Festival, dont l’implication a été déterminante. Grâce à leur soutien actif, les élèves ont pu bénéficier de rencontres inspirantes avec des professionnels du cinéma documentaire, et le festival continue d’accompagner activement le projet, avec l’ambition commune de pérenniser cette aventure. Ensemble, nous œuvrons à constituer une mémoire sensible et collective de la montagne, à la croisée du témoignage, de la création et de l’engagement.
La diffusion publique des courts-métrages au Cinéma Le Cœur d’Or le 3 juillet à 20h30 vient clore cette première étape. Mais il ne s’agit que d’un commencement : le cinéma du réel, ici, est en marche. Il grandit dans les regards des jeunes auteurs, dans leurs questionnements, dans leur capacité à tisser des récits à partir de ce qu’ils vivent, voient et ressentent.
Nous saluons enfin l’implication des élèves, leur curiosité, leur écoute, leur capacité à se confronter à la complexité du monde à travers le prisme de la caméra. À travers eux, c’est une nouvelle génération de regards qui s’invente. Une génération qui filme, qui questionne, et qui témoigne.